Athanadoc était assis dans sa chambre, à son bureau, perdu dans ses pensées. La télé-phone allumée sur les fréquences publiques inondaient l'atmosphère d'un flot de parole continu. Le jeune homme prit sa pipe, et commença à la bourrer.
Soudain, son regard se figea, son teint blémit, il lacha sa bouffarde qui tomba au sol.
La mort des Colporteurs venait d'être annoncée.
Un sensation étrange lui emplit la poitrine. Une sorte de soulagement mélancolique.
Elle était vengée...
Il prit une bouteille d'alcool, et remplit son verre : il était peut-etre venue le temps de La voir une dernière fois, de lui dire Adieu...
Oui, c'était surement mieux ainsi...