Lourdement chargée en provisions,son arc en travers des épaules, la petite personne se mis en route au crepuscule. Elle partirait de nuit, évitant ainsi la mortelle exposition au soleil de midi.
Une poche d'eau, appellée "banane d'eau", coincée contre sa nuque sous ses cheveux gris-poussière, une petite paille collée à sa joue, un épais manteau de voyage lui enlassant les épaules, Nausicaä rabattit son capuchon jusqu'au niveau de son nez. Puis le releva légèrement et machinalement d'un hochement de tête .
Glissant sa main contre sa gorge, elle en extrait une écharpe qui viens couvrir son menton, ses lèvres, son nez, ses joues et son approvisionnement d'eau.
Avec soin, ses petits doigts rabattent son masque : Un morceau d'écorce couvrant ses yeux, simplement transpercé d'une ligne horizontale qui lui offrirait une vision panoramique mais réduite. Afin d'éviter les infiltrations de sable, cette visière était doublée d'un tissu suffisament fin pour que l'on puisse voir à travers.
Méconnaissable et ainsi arnachée, la silouhette grise franchi une nouvelle fois la porte, décidement démesurément grande pour elle, peu avant le couvre feu du soir....